Juriste de formation, mais passionné de thé
Juriste de formation, rien ne me prédestinait à m’intéresser au monde du thé. Mon parcours s’inscrivait dans un univers structuré, analytique et rationnel, bien loin des traditions artisanales. Et pourtant, c’est lors d’un échange avec des étudiants de la Shanghai university of law que j’ai découvert, presque par hasard, le thé Pu-erh. Une rencontre qui a profondément changé ma manière de voir le thé, que je croyais connaître.
Autour d’une table, ils m’ont fait découvrir ce thé sombre, compressé en galette, qu’ils manipulaient avec un soin précis et respectueux. Par curiosité, j’ai goûté. Et j’ai été immédiatement frappé par la différence : une saveur profonde, équilibrée et naturelle, sans amertume, mais pleine de caractère.
Rien à voir avec les thés industriels que l’on trouve trop souvent dans nos tasses en Europe !
En discutant avec eux, j’ai compris que le Pu-erh n’était pas seulement un thé, mais un produit vivant, fermenté et vieilli, dont la qualité s’affine avec le temps. Un savoir-faire ancestral, à mille lieues des procédés standardisés de l’industrie moderne.
Cette découverte m’a ouvert les yeux. Le thé pouvait être authentique, sain et raffiné, à condition d’être respecté dès sa culture. C’est cette conviction qui m’a donné envie de faire connaître le Pu-erh en France, et de partager un thé d’exception, fidèle à ses origines et à ses valeurs.
Aujourd’hui, mon objectif est simple : redonner au thé sa vraie noblesse, celle d’un produit naturel, artisanal et porteur de sens.